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ARTISTES PARISIENS DU XVIe ET DU XVIIe SIECLE.
espoux ses habitz, armes et chevaulx, et lad. future espouze ses habitz, bagues et joyaulx qui seront lors à son usaige et ser­vant à leurs personnes.
Faict et passé le 19° jour de juing, l'an 1577 a-nsy signé : Payen et Beaufort.
Insinué au Châtelet, le 12 janvier 1678. (Arch, nat., Y 11.9, fol. 120.)
sonnes Anthoine Christofle, maistre paintre à Paris, natif de Beaudeduit(?' près la villo d'Amiens, filz de deffunctz Jehan Chris­tofle et Adrianne Blanquart, jadis sa femme, d'une part, et Marie Massieu, fille de def­functz Jehan Massieu et de Jehanne Guiart, jadis sa femme,.en leurs.vivans demourans à Bonviller(4), près Mantes-sur-Seine, pour elle, cn son nom, et en la presence et du consentement de venerable et discrette per­sonne maistre. Jehan Massieu, son frère, prebstre, professeur én la faculté de théo­logie, demourant en l'Université de Paris, au collège de Reins; lad. Marie Massieu demourante à Paris, pour elle, en son nom, d'autre part, disans lesd, parties que, pour raison du futur mariaige qui sera de brief faict et solempnisé en face de Saincte Eglise desd. Christofle et Marie Massieu, ilz ont faict, feirent et font ensemble les traictez, accordz, dons, douaires, con­venances et choses qui ensuivent :.. .
En faveur duquel futur mariage, led. mc Jehan Massieu a promis et promect bailler et payer ausd, futurs mariez, dedans le jour preceddant leurs espouzailles, la somme de soixante six escuz 2 tiers, pour l'avaluation de 200 livres tournois en deniers comp­tans, et avec ce bailler, payer et continuer doresnavant par chascun an, à pareil jour que .lesd, futurs mariez seront espouzés par mariaige, huict escuz d'or soleil et ung tiers d'escu pour l'avaluation de 2 5 livres tour­nois de rente par chascun an.
Et partant led. Anthoine Christofle a doué et doue lad. Marie Massieu, de la
90.
i4 mars 1586.
Sentence des Requêtes de l'Hôtel '", or­donnant la vente par adjudication d'une maison, cour et jardin, sise au faubourg Saint-Victor, au coin de la rue Coppeau, a l'Image Saint-Cyr, appartenant à Jean Rabel, peintre, demeurant au faubourg Saint-Victor, provenant de Ia succession de Simon Malmedy, docteur en medecine, pour servir au rachat et amortissement d'une rente de 2 2- écus sol, formant les deux tiers de 33 li­vres de rente constituée par led. defunt Malmedy et André Marcou, huissier aux Requêtes de l'Hôtel, à Marguerite Hesselin, veuve de Pierre Briçonnet, et transportée à Herment Mesembrun et Barbe du Planche, sa femme. (Arch, nat., V4 9.)
91. — Contrat de mariage d'Antoine Christophle (2), maître peintre, et de Mane Massieu. — 9 janvier 1678.
Par devant Cléophas Peron et Jaques Filesac, notaires du Roy nostre sire au Chas­tellet de Paris, furent presens én leurs per-
C La sentence des Requêtes de l'Hôtel ordonnant la vente d'une maison échue par héritage à Jean Rabel ne présente qu'un médiocre intérêt. Nous l'avons toutefois recueillie, car elle indique que la famille de l'artiste se trouvait dans une situation aisée. Ilfaudrait entreprendre de longues recherches pour un résultat nul ou insignifiant, si l'on voulait avoir, des détails biographiques sur ce docteur Malmedy et sur Marguerite Hesselin, veuve Rriçonnet.
|5) Ce peintre picard ne figure dans aucun dictionnaire biographique. Léon de Laborde ne l'a pas rencontré et ne le cite pas. C'est donc un nouveau venu sur lequel on aura désormais une dale précise, celle de son mariage. Elle permet de placer sa naissance vers 1548 ou 15oo, sous toutes réserves, bien entendu.
|!) Sans doute Beaudeduit, Oise, arrondissement de Beauvais, canton de Grandvilliers.
|4) Boinvilliers, Seine-et-Oise, arrondissement et canton de Mantes.